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2 - les Intérêts
Article de Lambda
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Nous avons vu dans le volet 1 de cet article [voir références en fin de document], que lorsque la banque prête de l'argent, elle ne possède en réalité absolument rien à prêter. Nous avons également vu que lorsque l'emprunt est remboursé, la monnaie est détruite...

"Rien" au départ, et "rien" à l'arrivée ... mais alors comment les banques parviennent-elles à être si riches ?

Réponse : Grâce aux intérêts !
Qu'est-ce que l'intérêt ? L'invention du prêt à intérêt remonte à la nuit des temps. Les premières écritures, en "cunéiforme", il y a 5300 ans, en font déjà mention.

Le prêt à intérêt était légitimé par assimilation de la valeur prêtée à des denrées agricoles (céréales ou bétail), lesquelles ont l'étrange propriété de produire une plus grande quantité de générations en générations, pour peu qu'on s'en occupe (semis et récoltes pour les céréales, soins quotidiens pour le bétail). Comme le troupeau grandit naturellement du fait de l'excédent des naissances sur les prélèvements, les valeurs prêtées devaient aussi grandir, ne serait-ce que pour compenser le manque à gagner de celui qui prêtait. Les sumériens appelaient d'ailleurs les intérêts le "croît". Et le mot latin "pecus" (bétail) a donné "pécunier".

[Sur la partie historique de l'invention de la monnaie, voir les références de l'article dédié en fin de document]

Evidemment aujourd'hui les banques ne peuvent plus faire référence à la croissance du cheptel pour justifier les intérêts. Aussi mettent-elles en avant la rémunération du service rendu, qui inclut la rémunération des salariés.

Vous jugerez, après avoir lu ce qui suit, si cette justification tient la route...

Mais on peut quand même remarquer que la perception des intérêts n'empêche pas les banques de réclamer aussi des "frais bancaires" de toutes natures et de plus en plus onéreux.
Une dette qui existe,
à rembourser avec un argent
qui n'existe pas ...
Nous avons vu (volet 1), que les banques créent la monnaie que nous utilisons tous les jours en accordant des prêts à leurs clients, et que la monnaie est l'équivalent de la somme de la valeur nominale des emprunts en cours.

L'argent créé correspond donc à la valeur nominale des emprunts,
sans les intérêts …

De fait, si vous empruntez 100.000 € à une banque, c'est bien 100.000 € qui sont crédités sur votre compte, et pas plus, quand bien même vous devrez rembourser bien plus à la banque …

Peu de gens remarquent cette bizarrerie …

On se souvient qu'au moment où Mr X signe son contrat de prêt, dans l'opération 3, la banque prête la monnaie créée, pour un temps donné, et à charge d'intérêts.

Compte tenu de ce qui précède, cela signifie que Mr X rapporte à la banque la monnaie prêtée, c'est à dire la valeur nominale de l'emprunt, “et un peu plus”. Mais d'où vient ce “un peu plus” ? - Dans l'exposé ci-dessus nous avons vu que la quantité de monnaie mise en circulation peut diminuer du fait des remboursements, et ne peut augmenter que du fait de nouveaux emprunts. Nous avons aussi remarqué que la seule monnaie créée est celle correspondant à la valeur nominale de l'emprunt. Donc ?

Loi du Crédit N°11 : "La monnaie correspondant aux intérêts (de l'emprunt qui crée la monnaie) n'existe pas parce qu'elle n'a jamais été créée !"
Quand nous disons que la monnaie correspondant aux intérêt n'existe pas car elle n'a jamais été créée, nous parlons bien de la monnaie, c'est à dire de l'instrument qui peut seul servir à payer la dette d'intérêts, laquelle dette existe bel et bien ! ... Souvenez-vous ... L'emprunteur a contracté cette dette au moment de l'emprunt.

La dette d'intérêt n'existe que parce qu'elle est convenue entre les deux parties au contrat de prêt.
Intérêts => pénurie de monnaie ! Sur la figure 1 (cf volet 1 de l'article), on voit bien que si un acteur du réseau retire de la monnaie de la circulation, le remboursement de la dette initiale devient impossible.

Or, par le prélèvement des intérêts, la banque réduit dès le départ la quantité de monnaie circulante. Elle prélève dans les capitaux empruntés circulants, et il sera donc absolument impossible aux emprunteurs de les rembourser.
Loi du Crédit N°12 : Le prélèvement des intérêts provoque ainsi structurellement une pénurie de monnaie.
Quelles solutions ont les agents économiques pour résoudre ce problème et se sortir de cette mauvaise situation ?

Où trouver de la monnaie pour payer capital emprunté et intérêts ?
Dans la fig.1 (cf volet 1), nous voyons une première solution évidente : un des agents économiques contracte un nouvel emprunt ! ... Mais cette solution semble idiote puisqu'elle va générer de nouveaux intérêts, exactement dans les mêmes conditions que le premier emprunt. Au lieu de résoudre le problème cette solution va au contraire, et de toute évidence, l'aggraver.

Mais nous pouvons imaginer une seconde solution. En effet dans la fig.1 nous avons représenté un mini réseau économique très simplifié, et nous pouvons en représenter deux l'un à coté de l'autre comme le montre la fig.2 :
Dans cette seconde solution Mr X a imaginé de produire plus de richesses et de les vendre à Mr X'.

Et qu'observons nous ?

Point 1 : Si cette solution peut tirer d'affaire le réseau A, elle va considérablement aggraver la situation du réseau A'. En effet celui-ci avait exactement le même problème à résoudre, et il subit une nouvelle fuite de monnaie.

Point 2 : Une fois connectés le réseau A et le réseau A' ne forment plus qu'un seul réseau, et le réseau « A + A' » n'a rien changé à sa situation.

Point 3 : Ce faisant, Mr X a « sur-produit » eu égard à ses besoins initiaux.

Point 4 : Tous les agents économiques en manque de monnaie vont développer des stratégies (sur-production) de toutes sortes pour « capturer » la monnaie ... mais au détriment des autres agents économiques ... dont pourtant ils dépendent, soit comme fournisseurs soit comme clients.

Dans ce système, l'enrichissement des uns, qui peut être considérable, dépend totalement et exclusivement du sacrifice, de la mise à l'écart et de la paupérisation des autres.

Quelle autre solution ? - Aucune !
Loi du Crédit N°13 : "Les intérêts ne peuvent être payés que par de nouveaux emprunts, qui eux-même généreront de nouveaux intérêts."
Loi du Crédit N°14 : "Ce ne sont pas les emprunts qui fabriquent les intérêts, mais les intérêts qui fabriquent les emprunts ."

Loi du Crédit N°15 : "Ce ne sont pas les dépôts qui permettent les emprunts, mais les emprunts qui permettent les dépôts."
S'endetter ou/et produire toujours plus ? En réalité dans le système de création monétaire que nous utilisons les agents économiques sont condamnés à combiner ces deux « solutions », et c'est ce qu'ils font !

Conséquences :

Elles sont multiples, et se déduisent toutes de la fig.2.

Point 5 : Si un ou des agents économiques surproduisent, cela ne peut entraîner qu'une chute des prix du fait de la surabondance des biens en circulation au regard de la quantité de monnaie circulante. Ce qui serait totalement contraire au point 4.

Point 6 : Pour réguler la contradiction entre les point 4 et 5, une « main invisible » pousse l'ensemble des agents économiques à préférer, tendanciellement, le recours à de nouveaux emprunts, et donc à de nouveaux intérêts …

Point 7 : Mais cela ne suffit pas car alors de plus en plus d'agents économiques sont endettés, sur endettés, et prêts à tout pour se sortir de cette situation. Donc il surproduisent de plus belle. Une autre « main invisible » pousse alors l'ensemble des agents économiques à détruire périodiquement une partie de la surproduction.

Point 8 : Il est toutefois possible qu'un réseau économique ait acquis une position dominante qui lui permette d'exporter son problème de pénurie de monnaie dans les autres réseaux. Tel est le cas des "pays développés" avec les "pays en voie de développement", via le FMI (Fond Monétaire International), et le Dollars.

Et c'est en effet tout cela que nous observons dans le quotidien de notre vie économique :
  1. Surproduction ;
  2. Pénurie de monnaie ;
  3. Augmentation exponentielle de l'endettement global ;
  4. Mise en concurrence sauvage de tous les agents économiques ;
  5. Nécessité de détruire périodiquement la sur-production (faillites, guerres, destructions d'emplois), et son cortège de pauvreté ;
  6. Paupérisation croissante du tiers monde.
Loi du Crédit N°16 : "Chaque emprunteur est obligé se surproduire des richesses eu égard à ses besoins."
Loi du Crédit N°17 : "Pour monnayer sa surproduction, et payer ses intérêts, chaque emprunteur doit retirer de la circulation de la monnaie qui va manquer aux autres emprunteurs et au réseau économique. Ce qui oblige d'autres, toujours plus nombreux, à emprunter, à s'endetter."
Loi du Crédit N°18 : "Pour réduire la tension permanente créée par le prélèvement des intérêts, deux « mains invisibles » agissent, l'une pour augmenter indéfiniment la dette globale, l'autre pour détruire périodiquement ou en continu la surproduction, détruisant au passage du tissu social et économique."
Que font les banques des intérêts ? Contrairement à la monnaie “remboursée”, la monnaie prélevée dans le système par le moyen des intérêts n'est pas détruite. Elle ne solde pas un compte de débit. Au compte de la banque elle est inscrite en classe 7 parmi les recettes financières et elle est thésaurisée.

A quoi peut bien servir cette monnaie (les intérêts) ?
Il faut bien qu'elle revienne dans le circuit économique ... Comment ?

Une partie des intérêts sert à alimenter les réseaux d'échanges économiques internes à la banque (payer les frais de fonctionnement, les salariés, etc...). Sous cette forme ces intérêts rejoignent le grand fleuve de la monnaie circulante.

Mais cela n'explique pas la richesse des banques ... Alors ?
Alors ce prélèvement de monnaie à chaque cycle d'une mise en circulation de la monnaie, sur la seule tête des emprunteurs, est simplement thésaurisé par la banque puis réinjecté dans le circuit sous forme d'acquisitions de biens propres (échange de monnaie remise en circulation contre des biens qui deviennent propriétés de la banque).

On a vu en effet qu'à cause des intérêts les emprunteurs sont obligés de surproduire des richesses réelles, et de les mettre en circulation en échange de monnaie prêtée par ailleurs ... ou de l'argent des intérêts remis en circulation par la banque.

Puisqu'avec ce système l'endettement collectif est exponentiel, et donc infini, cela aboutit pour les banques à l'appropriation inéluctable de la totalité de la sur-production non détruite.
Et les faillites ? Nota bene : La banque récupère aussi des richesses produites par d'autres moyens, mais “pour rien”.
Chacun sait en effet que nos échanges économiques génèrent parfois des accidents que l'on appelle “faillites”. D'après ce qui précède, il suffit qu'un agent emprunteur soit en incapacité de gager auprès de la banque de nouvelles capacités à produire de nouvelles richesses, et c'est la faillite.
Et en cas de faillite, on sait qu'il y a saisie par la banque qui solde ainsi le compte où a été inscrite la création de la monnaie. La monnaie est détruite, comme dans un remboursement. La banque ne gagne rien.

Les faillites ne relèvent donc que du processus nécessaire de destruction d'actifs circulants sur-produits.
Aspirer les richesses réelles par la magie d'une simple tenue de comptes ... Si l'on extrapole en effet ce système d'une part sur un très grand nombre d'agents économiques (plusieurs milliards), d'autre part sur une grande plage de temps (plusieurs siècles), cela revient à fabriquer un gigantesque et inéluctable aspirateur à richesses réelles :

La quantité de richesses produites ne cesse d'augmenter, pour payer les intérêts (surproductions).

La quantité d'emprunteur ne cesse d'augmenter, pour la même raison.

La dette globale vis à vis de la banque suit le même mouvement.

Les richesses produites sont aspirées par le système bancaire.

Ce sont en effet des « groupes financiers » qui possèdent la majorité des actifs industriels et fonciers internationaux.

Finalement, lorsque les agents économiques empruntent pour se procurer la monnaie (qui va leur permettre de « monnayer » leur capacité à produire des richesses), ils abandonnent aussi aux banques la destination finale des richesses produites. Mais au moment où ils empruntent ils ne la savent évidemment pas encore. Peut-être aussi, pour certains, croient-ils pouvoir échapper à leur sort : Individuellement vous pouvez l'espérer, collectivement, c'est-à-dire à l'échelle du réseau économique mondial actuel, cela est totalement impossible.
Loi du Crédit N°19 : "En remettant aux banques la rente des intérêts consentis par les agents économiques pour pouvoir disposer du moyen d'échanger les richesses qu'ils produisent, ceux-ci remettent lentement mais inéluctablement toutes les richesses produites aux banques."
Et les prix ? Les prix augmentent de manière chronique par l'effet conjugué de :
  1. L'augmentation des emprunts et de l'endettement qui augmentent la masse monétaire ;
  2. La destruction périodique ou continue de la surproduction ;
  3. La réintroduction de la rente des intérêts dans la monnaie circulante ;
  4. La captation d'actifs par les banques (au moyen de la rente des intérêts).
Loi du Crédit N°20 : "La hausse des prix est en permanence l'exacte mesure du « déséquilibre-avant » du système : Déflation = surproduction non détruite ; inflation = recours excessif à l'emprunt."

La hausse des prix accroît donc encore les difficultés quotidiennes des "malchanceux" du système …
Et ensuite ? Le développement extrême de ce système monétaire conduit donc à cette situation incroyable : toutes les richesses réelles, la plupart foncières, auront été aspirées par les banques, en échange de l'endettement de tous les agents économiques pour le montant de ces richesses. Ceux-ci devront donc continuer à travailler pour faire fructifier les richesses réelles des banques dans le seul but de tenter de payer leur dette d'intérêts ...en monnaie bancaire empruntée (!).

Bien entendu cela ne se fait pas sans quelques soubresauts. Économiquement et politiquement on les appelle « guerres » (réelles), ou "crises" économiques, et/ou monétaires.

Guerres ou crises, l'histoire le démontre, ne profitent toujours qu'aux structures financières internationales les plus puissantes.

Parmi elles 3 étaient déjà à l'oeuvre du temps de la guerre de sécession aux Etats Unis. La banque Rothschild, la banque Rockefeller, et la banque Morgan. Elles ont traversé toutes les crises, toutes les guerres en prenant chaque fois un peu plus de puissance. Aujourd'hui ce sont auprès de ces banques que tous les pays du monde empruntent, directement ou indirectement, pour l'émission de leurs monnaies.

Seulement pour la France,  c'est 43 milliards par an que nous versons à ces "prêteurs" pour les seuls intérêts, ce qu'on appelle "la charge de la dette". C'est l'équivalent de 240 airbus A350, ou de 3 portes-avions "Charles de Gaulle", ou de 40 000 belles villas sur la Côte d'Azur, ou de l'isolation (en comptant 10 000 euros par foyer) de 4 270 000 logements, ou un salaire net de 18000 euros annuel (salaire médian en France) à 2 380 000 personnes ...

C'est prélever sur notre travail et notre production près de 120 millions d'euros par jour, oui, par jour ! ... en moins pour les écoles, les hôpitaux, les retraites, etc...
Esclaves et / ou salariés ... Les esclaves connaissaient leur maître et leurs chaînes étaient bien visibles. Leur combat pour la liberté supposait quand même qu'ils admettent l'idée qu'il était possible de faire autrement, que l'esclavage n'était pas une fatalité, qu'il pouvait être aboli.

Notons que la finalité de l'esclavage n'était en rien de maintenir des hommes et des femmes enchaînés et sans droits. La raison d'être de l'esclavage était l'appropriation brutale de leur capacité à produire des richesses, et des richesses produites. Les chaînes et les privations de droit n'était qu'un moyen primitif pour y parvenir. Il présentait une imperfection majeure : il était très visible et douloureux.

Avant, pendant, et après son abolition, les maîtres n'ont eu de cesse que d'inventer et de sophistiquer des moyens invisibles et indolores de s'approprier les capacités à produire des richesses, et les richesses produites par les travailleurs.

Ils ont imaginé un système où tous les travailleurs sont non seulement collectivement obligés de leur verser la "rente de la monnaie" pour pouvoir produire des richesses et les échanger pour vivre, mais où ils sont en plus également condamnés à produire toujours plus en s'entre-dévorant dans l'espoir d'échapper individuellement au couperet de la faillite.
Esclave idéal ! Le travailleur d'aujourd'hui est ainsi, de fait, un esclave idéal. Ils se met et consolide lui-même ses chaînes tout en croyant mordicus qu'il est libre et gagne en liberté : l'argent étant synonyme de liberté, il signe lui-même ses contrats d'emprunt, décide lui-même des lois qui organisent le système bancaire et monétaire, qui définissent le salariat dans un lien de "subordination", qui l'exproprient des richesses qu'il produit, qui rangent la rémunération de son travail (c'est à dire ses moyens d'existence) parmi les "charges comptables à réduire", etc...

Comment peut-il penser à se libérer puisqu'il croit que "l'argent-dette" c'est la liberté, qu'il ne connait même pas l'existence de ses maîtres, et qu'il croit que les autres agents économiques sont des concurrents, alors qu'ils sont tous dans la même situation que lui ?

Comment peut-il penser à abolir la pauvreté puisque celle-ci est le lot des travailleurs depuis l'aube de l'humanité? - Les pénuries réelles d'antan servent à masquer les causes "réglementaires" et "contractuelles" des pénuries modernes.
Le miroir aux alouettes …
et la roulette ..
Les empereurs romains connaissaient la recette pour avoir un peuple docile : "panem et circenses !" (du pain et des jeux !).

Mutatis mutandis, aujourd'hui c'est "RMI et Loto"...

Ainsi la société est-elle organisée comme un jeu de roulette ou chacun est obligé de jouer la force de travail de toute sa vie, avec l'espoir individuel de tirer le bon numéro. Pendant que nous poursuivons ce rêve, comme une alouette vers les éclats de lumière, une seule chose intéresse la banque : le total des mises, dont elle rafle plus de 30% à chaque jeu.

Plus les joueurs jouent et plus ils perdent. Sans entrée d'argent de l'extérieur, si les joueurs d'une salle rejouaient à l'infini leurs gains, la banque récupérerait inéluctablement toute la monnaie jouée. C'est exactement comme cela que fonctionne notre système monétaire.
Et la loi ? L'obsession des banquiers, vu la fragilité du système, et surtout, vu le fait qu'il repose entièrement sur l'ignorance et la crédulité des peuples, a toujours été de s'assurer la force de la Loi.

Nous verrons dans le volet 3 de cette série d'article sur la création monétaire, par quels moyens nationaux et internationaux il y parvient aujourd'hui.
Cet article est en rédaction continue. Si vous avez des informations à me communiquer ou des inexactitudes à me signaler, n'hésitez pas à me contacter ... Lambda
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